Les harcelés :
les étudiantes qui sont agressées par les étudiants qui
ont une attitude inappropriée en paroles, gestes et attitudes. Les étudiantes
ont une attitude autonome. Face au problème des agressions verbales,
gestuelles et des attitudes à connotations sexuelles, elles définissent
un objectif " pointer les étudiants mal éduqués "
et mettent en place une stratégie.
L'anonymat est là pour ne pas subir de représailles. Tous les
harcelés les comprendront.
Les harceleurs : les étudiants qui ont une attitude inappropriée
avec les étudiantes en paroles, gestes et attitudes. Pour un jeune homme,
avoir une attitude inappropriée avec des jeunes femmes en paroles, gestes
et attitudes est la marque d'un manque d'autonomie : les règles que les
étudiants se donnent et appliquent ne sont pas en conformité avec
les règles de la bonne société.
L'arbitre :
Ce devrait être le président de l'université. Il ne réagit
pas contre les harceleurs mais contre les harcelés. Il est harceleur.
Le spectateur : le président de l'association des étudiants.
Cette histoire est réelle, au bout de quelques mois la présidence de l'université à mis dans le règlement interne de l'université que le harcèlement sexuel est inapproprié sur le campus. A la rentrée suivante, la brigade rose n'est pas réapparue.
Copyright Philippe Arques " le harcèlement dans l'enseignement " Editeur l'Harmattant
Toute ressemblance avec une situation existante n'est que pure coincidence.